Pendant la nuit, je me suis réveillé, et tout autour de moi était différent, les murs étaient vieux et remplis de griffures, j'étais dans une chambre, 3 personnes étaient allongées par terre, ils étaient morts, ça me faisait peur. Une porte se tenait devant moi, je devais partir d'ici. Cet endroit était bizarre. La porte était ouverte, je l'ouvris et couru loin de ce bâtiment. J'étais pied nu, et à mes pieds se trouvait des feuilles mortes, de la terre, des brindilles... Un des morts de la chambre me poursuivait, tandis que je le fuyais. C'était un mort, je ne pouvais pas le tuer, il était horrible, physiquement. Je n'en pouvais plus. J'étais fatiguée. J'avais même trébuchais. J'essayais de le semer en me cachant derrière un arbre. Quelques minutes plus tard de silence, il était devant moi, collé à moi, il disait des mots que je ne comprenais pas.
- Laissez-moi ! S'il vous plaît ! Pitié ! Criais-je.
Il était toujours contre moi, c'était horrible, je sentais sa chair visqueuse sur ma peau, je tournais la tête pour ne pas le voir.
- Laissez-moi partir ! Criais-je en lui donnant des décharges électriques très violentes plusieurs fois d'affilaient.
Je commençais à avoir les larmes aux yeux, j'étais sale, car j'étais tombé, et ce monstre se collait à moi. Rien n'y faisais... J'entendis alors une voix extérieure.
- Katherine, répète après moi... Celui qui est maître de lui-même est plus grand que celui qui est maître du monde.
Je le répétais plusieurs fois en ayant les yeux fermés.
- Katherine ouvre les yeux.
César était devant moi, torse contre ma poitrine. Comment il était plus grand que moi, je devais lever ma tête pour le voir. Son cœur battait fort, il était essoufflé, car il respirait fort, et son torse ne faisait que descendre, se relevait et ainsi de suite.
- Tu vas bien... Kathy ? Dit-il hésitant et en m'enlevant une brindille de ma joue.
- Je crois qu'il a mis quelque chose dans mes veines, le monsieur de la ferme... Je t'ai vraiment donné des décharges électriques ? Dis-je à bout de souffle.
- Ce n'est rien. Je pourrais survivre. Viens. Dit-il en m'aidant à marcher.