Je suis une élue ? Moi ? Comment est-ce possible ? Moi qui ai une vie à peu près banale... Ça aurait pu être n'importe qui, mais c'était moi. J'allais à l'école le matin et comme tous les matins mes devoirs étaient faits par quelqu'un et posés dans mon casier. Maintenant que ce pouvoir va me prendre presque tout mon temps je devrais démissionner de mon poste de capitaine des cheeleaders... La journée terminée, je m'en allais chez moi. Un mauvais pressentiment s'était installé dans mon cœur durant toute la journée. Passant par le parc, je vis un homme, la trentaine, charismatique s'approchant de moi. Ce n'était pas quelqu'un de normal, je l'ai su dès le premier regard. Il voulait se battre ? Aucun souci... Il me prit par l'épaule, par un point qui paralysait tout mon corps entier, m'appuya fort et me fit tomber à Terre, je sentais cette vulnérabilité dans mon corps et je détestais ça, cette douleur horrible, j'avais juste envie de la retirer. Gémissant, ne voulant pas montrer ma douleur, mes yeux ont changé de couleur... Passant par le dorer et le rouge sang.
- Une suprême ...? Je n'en avais pas vu depuis des siècles. Depuis que j'avais arraché le cœur à ce pauvre homme... Puissant, mais pas assez.
- Tu parles trop, tu peux faire que ça ?! Bafouillais-je.
Entouré par du gravier sablé, j'écris avec ma main feu. Je sentis l'énergie arriver dans mes veines. Je ne contrôlais plus mon corps, ce n'était plus moi... Mon instinct prenait le dessus. Claquant une fois des doigts, des flammes touchèrent son corps. Mais ça ne lui faisait rien, rien du tout.
- Ca piquotte. Intéressant.
Merde... Merde... Mon père ne m'a pas enseigné comment tuer une personne comme lui, pas encore. Un instant, il était là, l'autre derrière moi. Un bras autour de mon cou, il essaya de m'étrangler. Je lui brulai les yeux et tombai par terre. Je m'affaiblis. Mes pouvoirs ne sont pas encore développés ! J'écris pouvoir de glace pendant que j'étais au sol et le glaçai. J'entendais son cœur battre encore. J'appelai mes parents, rassemblai tout ce que j'avais de forces et rentrai à la maison pour laisser mes parents s'occuper de celui-là.
