Il ne m'impressionna pas, c'était étrange, car même blessée, je n'avais pas peur.
- Ah oui ? Et qu'est-ce que ça peut bien me faire ?
- Tu n'as donc pas peur ? Dit-il, naturellement en esquissant un sourire.
Mais qu'est-ce que je fais ici ? Ça fait même pas 2 jours que j'ai appris ce don que j'ai déjà des problèmes. Quand il s'approcha de moi, il s'éjecta à 4 mètres de moi, et une bulle transparente que j'étais la seule à voir se forma autour de moi. Mais c'est ce bordel ?! J'étais en train de perdre connaissance et je vis un homme arriver et arracher le cœur de cet homme, puis il s'en est allé, comme si de rien n'était, est-ce que tout ça, c'était une blague ? Rassemblant toute mes forces, avec beaucoup de mal, je suis rentrée chez moi. Je racontai tout à mes parents, dès mon arrivé, et mon père décida de me donner un entraînement intensif.
Plusieurs semaines passées avec un entraînement, je sentais couler la puissance dans mes veines, petit à petit. Mais mes pouvoirs ne se montraient toujours pas, jusqu'au jour où en rentrant tard le soir, une nuit d'hiver. Je sentis un souffle chaud dans ma nuque qui me fit frissonner partout. Une main me bloquait par la nuque et une autre tenait ma main. Il avait la même odeur que l'homme de la forêt et une force phénoménale.
- Ne te débats pas. Je vais t'emmener quelque part.
- Quoi ?! Non ! Mais c'est quoi votre problème à tous, sérieusement ?!
- Aie confiance.
- Confiance en quelqu'un que je ne connais pas ?!
- En fait, tu n'as pas vraiment le choix.
Il fit un bond de 6 mètres de hauteur et sauta de toit en toit jusqu'à arriver à un grand manoir. Il m'amena dans une chambre vide, totalement vide, à part un crayon et un cahier.
- Tu devras écrire ce que tu ressens. Je veux t'étudier.
- Ok, t'est bien mignon, mais cela ne m'amuse point. Je ne suis pas une bête de laboratoire. Fais-moi sortir d'ici !
- Au revoir.
L'enfoiré, il m'avait laissé ici, enfermée dans une pièce ! Plusieurs heures passèrent, j'en avais marre, épuisée, exténuée, je décidais enfin d'écrire des adjectifs sur ce cahier, pour m'occuper l'esprit, sinon j'allais devenir folle. Je griffonnai "colère" alors. Le manoir entier trembla, un tonerre gronda avec une forte pluie, ok, c'était bizarre. J'écris liberté et la porte s'ouvrit. Je ne comprenais rien, mais je pris mes jambes à mon cou et sortis de ce maudit bâtiment. Mes parents étaient inquiets, ils m'ont cherché partout, puis je commençais à expliquer tout ce qui m'étais arrivé.
- Ma fille, je crois qu'on a compris ton pouvoir, c'est un des plus puissants, personne ne l'a jamais eu. Tu es une élue. C'est toi que les ancêtres ont choisi. Tu es vouée à un destin extraordinaire.
