Une nouvelle lueur d'espoir (3)

Une nouvelle lueur d'espoir (3)

Ma petite sœur dormait profondément quand j'entendis un bruit qui provenait en-dehors de notre chambre. J'ai alors entrouvert la porte, le monstre était avachi sur le canapé, et je vis un homme d'environ 1m85 juste devant lui. J'avais peur, mais en même temps curieux, je ne comprenais pas ce qu'il faisait ici. Était-ce un cambrioleur ? Parce qu'il n'y a rien à voler ici. Était-ce un ange protecteur qui est revenu nous protéger après tout ce temps écoulait ? J'étais debout, là, sans défense, ne savant pas quoi faire. Puis sa tête se tourna vers moi, et ses yeux me fixaient. Il s'approcha alors de moi, et mit un doigt devant sa bouche pour me faire signe de me taire. J'étais figé de peur. Il mit sa main devant ma bouche et me fit entrer avec lui dans notre chambre.
- Qui êtes-vous ?
- Je suis rentré ici en tant que cambrioleur, mais quand j'ai vu l'état de votre maison, je me suis dit qu'il se passait quelque chose ici. Je vis des cannettes autour de cet homme, et du sang dans la cuisine. Est-ce qu'il te bat ? Après avoir regardait la chambre, il vit ma petite sœur assoupie. Est-ce qu'il vous bat ? Réctifiait-il.
Je n'avais aucune raison de faire confiance à cet homme. Mais quand je le regardai dans les yeux, je vis cette lueur de compassion passais en un éclair dans son regard.
- Oui.
Un petit mot, trois lettres, une confession qui pesait lourd.
- Quand j'étais petit, à peu près de votre âge, mes parents me battaient. Plus mon père que ma mère. Tu sais, je me blâmais sans cesse, je disais que tout était de ma faute. Ricanait-il avant de finir son histoire. Mais maintenant, je sais qu'ils m'utilisaient pour passer leurs nerfs sur moi. J'ai fini par m'enfuir.
- Je garde toujours cet espoir, qu'un jour, il reviendra à la maison, rasé et coiffé, qu'il nous ramènera un bon dîner avec un sourire radieux. Et qu'il nous promettra de ne plus jamais recommence.
- Tu connais la fable de la grenouille et du scorpion ? Je me tus sans rien dire, le laissant continuer dans son élan.
Un jour, un scorpion demanda à une grenouille de traverser la rivière sur le dos de celle-ci. Mais elle répondit "Comment saurais-je que tu ne me piqueras pas en cours de route ?" Alors ce dernier répondit "car si je te pique, on coulera tous les deux, ce qui provoquera ma mort."
Alors la grenouille accepta et en milieu de chemin, le scorpion la piqua et ils coulèrent tous les deux. Une fois les deux, morts, l'esprit de la grenouille demanda "pourquoi m'as-tu piqué ?" Alors l'esprit du scorpion répondit "Car c'est ma nature."
Tu comprends où je veux en venir ?
- Que certaines personnes sont comme ce scorpion, elles ne peuvent pas changer leur nature ?
- Exactement. Si tu le souhaites, un jour, je reviendrais vous chercher pour un endroit meilleur.
Je fis un geste en avant de la tête, et mis ma main sur le menton puis la décolla pour le remercier.
- Tu connais le langage des signes alors ?
- J'ai appris sur quelques bouquins.
- Tu t'entendras bien avec ma fiancée alors.
Sur ces dernières paroles, il s'en alla, et à son départ, j'eus un grain d'espoir qui me permit d'avancer un peu plus que maintenant.